3. Sous-traitance
Tandis que les entreprises reconfigurent leurs réseaux de distribution pour se concentrer sur leur activité principale, la sous-traitance gagne en popularité.
Les prestataires de services logistiques tiers (3PL) de toutes tailles gagnent de nouveaux marchés et doivent gérer une croissance rapide et des clients toujours plus exigeants.
Une tendance similaire vers les sources externes s’est produite en Europe il y a quelques années, ce qui explique l’écart de maturité important qui existe aujourd’hui entre les acteurs des deux continents. Les prestataires tiers nord-américains doivent donc rapidement renforcer leur expertise et leurs systèmes de gestion pour supporter leur croissance.
4. Pénurie de main-d’œuvre
Les opérations de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique n’échappent pas à la crise mondiale de la pénurie de main-d'oeuvre. Les organisations se disputent un bassin de main-d’œuvre limité et doivent s’assurer qu’elles conservent leurs précieux effectifs.
Par conséquent, le défi consiste à attirer et, plus important encore, à retenir et à perfectionner les talents internes, tout en faisant face à une demande accrue.
Les entreprises doivent rendre les activités logistiques plus attrayantes pour les jeunes dans un marché de l’emploi tendu.
En effet, les emplois dans l’industrie de la logistique et du transport n’ont jamais brillé par leur prestige ou leur attrait. Les organisations doivent trouver des moyens de rendre leurs opérations ludiques et d’accroître la reconnaissance des emplois. Elles doivent certainement tirer parti du fait que la chaîne d’approvisionnement est désormais considérée comme un « service essentiel », comme c’est le cas pour les travailleurs de la santé.
5. Automatisation et IA
Les temps ont changé! Les entrepôts poussiéreux et mal éclairés ne sont plus la norme, et nous voyons de plus en plus de centres de distribution hautement automatisés qui ressemblent davantage à des usines de production qu’à des entrepôts.
Au fil des ans, les entreprises ont introduit l’automatisation pour faire face à l’augmentation de la demande, à la rareté de la main-d’œuvre et à la pression de réduction des coûts, entre autres.
Plus récemment, les cobots (robots collaboratifs) ont encore accéléré le déploiement de l’automatisation pour les entreprises de toutes tailles en raison de leur faible coût, de leur modularité et de leur capacité à être déployés sur des sites existants. En outre, l’IA (intelligence artificielle) fournit aux organisations une véritable mine d’informations.
Les dirigeants doivent bien comprendre les données pour saisir et exploiter pleinement les informations fournies, et les compétences des managers doivent évoluer.
Alors que l’expérience demeure précieuse, l’IA apporte une nouvelle dimension à la gestion des opérations, aux prévisions et à la prise de décisions :
- Les systèmes peuvent désormais s’autoévaluer, s’ajuster ou proposer des options aux managers.
- Les simulations et les analyses sont désormais centrales pour optimiser les opérations et veiller à ce que l’automatisation ne devienne pas un goulot d’étranglement.
En plus de gérer des personnes, les gestionnaires de premier niveau doivent également connaître la technologie pour assurer une interaction adéquate entre les humains et la technologie.
Les compétences traditionnellement requises dans l’industrie manufacturière font rapidement leur apparition dans le secteur de la logistique, à savoir :
- Balancement de ligne
- Maintenance préventive
- Analyse
- Matrice des compétences
- Etc.
6. Reconnaissance de la chaîne logistique en tant que service essentiel
Pendant la pandémie, les chaînes d’approvisionnement ont souvent été citées comme facilitant ou causant les perturbations. Les cadres de la chaîne logistique ont joué un rôle clé en dirigeant des équipes pour assurer le fonctionnement des sites de production et la livraison aux clients.
Autrefois perçue comme un « mal nécessaire », la chaîne logistique est désormais considérée comme un « service essentiel » pour les organisations.
Cette visibilité et cette sensibilisation accrues au niveau de la direction ont également mis en évidence les faiblesses des responsables de la chaîne d’approvisionnement. Il sera essentiel de développer davantage les compétences des cadres supérieurs de la chaîne logistique pour qu’ils puissent prendre la place qui leur revient au sein de ces conseils d’administration et faire entendre leur voix.
Réduire les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement grâce à un accompagnement professionnel
Soyons réalistes: les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ne sont pas près de s’estomper. Les entreprises de logistique, d’entreposage et de distribution doivent optimiser leurs processus et s’appuyer sur des équipes de gestionnaires solides pour faire face à la rareté de la main-d’œuvre, à la hausse des prix, aux fermetures et à l’explosion de la demande.
Pour assurer une pérennité dans un contexte aussi volatile, elles peuvent se tourner vers des experts en gestion de la chaîne d’approvisionnement tels que Proaction International pour :
- Renforcer les compétences de leadership des cadres supérieurs à travers du coaching exécutif
- Coacher les managers de premier niveau à piloter la performance et à répondre aux attentes des clients
- Développer ou améliorer les systèmes d’exploitation en matière de gestion (MOS)
- Rendre les organisations agiles pour s’adapter rapidement à l’évolution de la demande et à la croissance
- Accélérer la mise en service de nouveaux sites grâce à un coaching axé sur la performance
- Aider à la structuration de l’organisation et au processus de recrutement
- Accélérer le processus d’intégration