Par contre, il y a un grand oublié de cette digitalisation. Ce virage n’a pas pris en compte le gestionnaire d’équipe (le manager 4.0), celui qui est en première ligne, qui va au front. On a numérisé et automatisé son environnement en lui ajoutant des variables à diriger en temps réel. On a transformé le rôle des opérateurs sous sa responsabilité. Il connaît les bonnes pratiques de son domaine et les applique au quotidien. Il travaille d’arrache-pied pour le bien-être de ses employés et pour l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
Qu’est-ce qu’on lui a donné en contrepartie ? Rien. On le laisse avec un papier, un crayon, et parfois un ordinateur partagé pour faire son travail. Certains chanceux ont eu droit à un walkie-talkie ! Le manager de proximité est le grand négligé du virage 4.0.
Comment expliquer cela ? Notre interprétation est que les entreprises qui ont procédé à une transformation digitale manquent d’exposition face au nouveau management opérationnel et au management agile. Par conséquent, elles comprennent mal les problèmes du quotidien. Les décideurs tiennent encore trop pour acquis le management. Il faut plutôt le voir comme une valeur ajoutée à l’excellence opérationnelle des employés.
Nous observons beaucoup de retard en ce qui a trait au management d’équipe dans les organisations. Les résultats sont les suivants :
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Un processus de gestion désorganisé et sous-performant imbriqué en mode papier
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Une perte des connaissances lors du départ de managers expérimentés
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Intégration inefficace de nouveaux managers nuisant à leur prise de décision
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Des communications lourdes, complexes et inefficaces à l’échelle de l’organisation
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Un cycle de capture d’écarts long et sous-exploité dans les opérations
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La perte de crédibilité du manager de proximité qui peine à jouer son rôle
Tous ces problèmes sont d’ailleurs exacerbés en période de crise. On assiste à :
- Un changement fréquent de rôle des managers pour pourvoir les postes manquants
- Un changement des modes de communication par mesure de distanciation
- Des rituels de communication réorganisés par le travail à distance
- De nouveaux paramètres de suivi (qui s’ajoutent sur la pile des suivis déjà difficiles)
Bien équiper les managers pour le management 4.0 ?
De la même manière que les superhéros tirent leurs pouvoirs de leur costume, ou que les astronautes ont besoin de leur combinaison pour aller dans l’espace en toute sécurité, le manager 4.0 doit, lui aussi, avoir son équipement pour jouer son rôle d’encadrement et décupler ses forces.
Nos analyses réalisées au sein d’entreprises démontrent que la plupart des managers ont une présence terrain aléatoire :
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Visite de postes de travail sans un plan d’action précis
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Manque de rigueur et de direction dans les discussions avec les membres de son équipe
- Prise de notes non structurée qui se perd dans le quotidien sans passage à l’action
Sans objectifs, comment générer des résultats ? Poser la question, c’est y répondre ! En voici les principales conséquences :
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Manque de suivi sur les enjeux cruciaux
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Manque de rigueur dans l’escalade d’informations clés dans la hiérarchie
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Résurgence récurrente de problèmes similaires
Le « suit » du Manager 4.0
C’est de cette façon qu’est née l’idée d’un « suit » de gestion chez Proaction International. C’est une solution technologique que nous avons appelée UTrakk DMeS (Digital Management ecoSystem). Sa vocation : éviter que le manager remplisse son rôle au hasard. La mise en place de UTrakk veut aussi le guider dans la réalisation efficace et optimale de sa journée/semaine/mois pour maximiser sa création de valeur :
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Présence au bon endroit, au bon moment, et de façon structurée
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Suivi rigoureux des paramètres clés et des indicateurs de performance
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Déclenchement des plans d’action et capture des écarts de performance
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Gestion proactive de la performance de l’organisation en équipe intégrée
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Organiser et suivre la gestion de projet dans l’action et à court terme
Pour des bénéfices financiers, opérationnels, mais surtout humains
Le management 4.0 — propulsé par UTrakk DMeS, veut que les managers aient une maîtrise complète de leur rôle et des aptitudes sans précédent pour collaborer avec le reste de leur organisation. L’avantage ? La mise en place d’une culture de performance et d’une intelligence collective, qui permettent d’améliorer l’excellence opérationnelle de l’entreprise. D’un angle financier, cela signifie évidemment une capacité à augmenter la productivité et à réduire le gaspillage de matière, ainsi que le travail en double.
Surtout, cela aide au point de vue humain à :
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Augmenter le sentiment d’accomplissement et le bien-être des employés
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Faciliter la réalisation du rôle de manager
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Augmenter la crédibilité et la légitimité des managers
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Stimuler la collaboration et les relations horizontales entre les différentes équipes
- Attirer de nouveaux talents qui vivent dans la technologie au quotidien (génération z)
Et ce, tout en maximisant et encapsulant le savoir des équipes actuelles dans les outils d’administration et les livres blancs.
Avec un bon « suit » de gestion, le manager moderne ne passe plus leur journée à réfléchir à comment gérer. Il a plutôt une vision de création de valeur dans leur gestion. C’est ainsi qu’on parvient à décupler le potentiel des managers avec qui nous travaillons et que nous les aidons à avoir un meilleur sentiment d’accomplissement et de fierté avec leur équipe. Le management 4.0, ce n’est pas seulement de la techno : c’est de mettre l’humain au cœur de la techno ! En fait, c'est l'Industrie 5.0 !
